Questions illégales en entrevue de sélection

La guerre des talents et la pénurie de main d’œuvre qui perdure sont des défis importants pour les employeurs qui doivent combler leurs postes avec des candidats qualifiés tout en respectant des délais exigeants.

Avec l’intérêt accru d’en connaître davantage sur le profil interpersonnel du candidat pour qu’il corresponde à la culture de l’entreprise et aux valeurs de l’équipe, il y a des tendances de plus en plus douteuses et parfois même illégales qui se manifestent.

À titre d’exemple, des sessions à la salle de gym ou des parties de baseball entre les candidats potentiels dans le processus de pré-sélection tel que paru dans l’article de Fast Company et titré « Some companies are reinventing the job interview in some weird (and possible illegal) ways ».

Heureusement, la Loi canadienne sur les droits de la personne (LCDP) a été créée pour protéger les droits fondamentaux du candidat et d’éviter la discrimination afin d’assurer l’intégrité du processus de sélection.

Cette loi stipule que la nature des questions de l’entrevue de sélection ne doivent
pas faire référence à :

• la religion
• la race
• l’âge
• l’état matrimonial
• l’orientation sexuelle
• la famille et les enfants
• l’état de santé
• le lieu de résidence
• les convictions politiques

Les questions en entrevue de sélection n’ayant pas de lien direct avec les exigences du poste et le rendement professionnel sont illégales.

Sachant que votre futur employeur a négligé ce droit fondamental, la décision demeure la vôtre de poursuivre ou non dans un processus et de vous commettre à un employeur qui démontre déjà ses valeurs.

Stéfanie Rochford, CHRP, CRHA